La journée internationale de la femme rurale se tient le 15 octobre. A cette occasion, SWISSAID et l’USPF organisent une semaine d’actions sous le slogan: «Je sors de l’ombre»

Le coup d’envoi de cette semaine d’actions sera donné le 12 octobre avec la mise à disposition, de 08h00 à 17h00, d’une hotline téléphonique gratuite en français (0800 765 884) et en allemand (0800 365 867), destinée aux paysannes, aux paysans et aux femmes rurales. Elles et ils pourront y obtenir des informations de deux juristes sur des questions relatives à la sécurité sociale ainsi que la rétribution dans le secteur de l’agriculture.

SWISSAID et l’USPF publieront également, du 12 au 16 octobre, une série de vidéos de paysannes s’exprimant sur leur situation. Des messages visant à encourager les femmes à thématiser, améliorer et s’investir en faveur de leur sécurité sociale personnelle. Vous découvrirez ces parcours sur les réseaux sociaux de SWISSAID et de l’USPF.

Pour plus d’informations:

  • Le 15 octobre, vous pouvez contacter Delphine Neyaga, responsable médias et campagnes pour la Suisse romande chez SWISSAID, d.neyaga@swissaid.ch, tél. 076 582 76 66
  • Au préalable, Gabi Schürch-Wyss, vice-présidente de l’USPF et présidente de la commission politique familiale et sociale de l’USPF se tient à disposition, schuerch@landfrauen.ch, tél. 079 735 08 77, www.paysannes.ch
  • Site web de la campagne
  • Page Facebook de SWISSAID

La situation des paysannes et des femmes rurales dans le monde 

Dans le monde entier, les paysannes sont la force vive des exploitations agricoles familiales. Elles fournissent 70% de l’approvisionnement alimentaire mondial. Leur reconnaissance sociale insuffisante est une lacune à laquelle il est temps de remédier, en Suisse et ailleurs sur la planète.

En Suisse, environ 30’000 paysannes travaillent sans être rémunérées et ne disposent par conséquent pas d’une sécurité sociale adéquate. Une prévoyance privée suffisante fait particulièrement défaut. S’agissant de l’AVS, elles ne reçoivent souvent que le minimum et n’ont par ailleurs pas droit au congé maternité puisqu’elles ne sont pas rétribuées pour leur travail.