L’Alliance Climatique se montre particulièrement critique envers:

  • la réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre, qui ne devrait être que de 30% pourcents, au lieu des 60% nécessaires.
  • Les trois années supplémentaires accordées aux cantons pour remplacer les systèmes de chauffage au mazout et au gaz par des alternatives respectueuses du climat.
  • la taxe sur les billets d’avion, qui ne sera pas augmentées pour les passagers de première classe et classe affaires, pourtant plus émetteurs de CO2.
  • le refus de la Commission, contrairement à l’avis du Conseil des Etats, d’ajouter l’aspect climatique à l’évaluation des impacts sur l’environnement.
  • les mesures dédiées au secteur financier – le plus grand levier climatique de la Suisse – qui s’avèrent très modestes.

Au printemps, le Conseil national doit s’atteler à la tâche et rendre la loi compatible avec les exigences scientifiques. Cela correspond également à la volonté des électeurs, qui ont envoyé un signal fort en faveur d’une meilleure protection du climat l’automne dernier.

Citations

Elmar Grosse-Ruse, expert en protection du climat au WWF Suisse: «La Commission de l’environnement avance à vitesse d’escargots en matière de protection du climat – la Suisse devrait se doter d’objectifs nationaux deux fois plus ambitieux.»

Georg Klinger, expert climatique de Greenpeace: «Les mesures prévues dans le secteur financier sont tout à fait insuffisantes. Elles ne font qu’accroître la transparence des risques climatiques, mais n’appellent pas à une limitation de ces risques.»

Yvonne Winteler, co-présidente de l’Alliance Climatique: «L’Alliance Climatique se montrerait inquiète si le Conseil national suivait la majorité de la Commission en mars. La Suisse peut et doit prendre des mesures beaucoup plus ambitieuses pour atteindre les objectifs climatiques de Paris.»

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