Fonio, feuilles d’amarante ou encore pois de bambara : ces cultures progressivement délaissées dans de nombreux pays sont pourtant dotées d’excellentes propriétés nutritionnelles. Et ce n’est pas leur seul atout. Elles sont également à même de faire face au réchauffement climatique qui complique le travail des familles paysannes et menace l’accès à une alimentation saine et en suffisance, particulièrement dans l’hémisphère sud.
Intitulée « L’agrobiodiversité dans l’assiette », la nouvelle brochure de SWISSAID alerte sur les conséquences de l’uniformisation alimentaire et la nécessité de renforcer l’agrobiodiversité. A titre d’exemple, sur les quelque 6’500 espèces cultivées au cours de l’humanité, seules trois, à savoir le riz, le maïs et le blé, couvrent aujourd’hui 40% de nos calories quotidiennes. La guerre en Ukraine a d’ailleurs mis en lumière la dépendance de nombreux pays aux importations de blé et la nécessité de promouvoir des cultures locales pour garantir la sécurité alimentaire.
S’appuyant sur les connaissances des populations locales et des recherches menées sur le terrain, cette publication présente quelques-unes de ces cultures ainsi que des superaliments présents dans les pays dans lesquels SWISSAID intervient. Elle compile également une série de recettes traditionnelles, dont certaines peuvent être réalisées en Suisse sur la base de plantes indigènes.
Journées de l’agroécologie
Durant le mois d’octobre, SWISSAID s’engagera par ailleurs fortement en faveur d’une agriculture durable et sociale dans le cadre des Journées de l’agroécologie qui se tiennent aux quatre coins de la Suisse. Webinaires sur les pratiques agroécologiques, intervention en ligne de notre responsable du bureau de coordination au Tchad Olivier Ngardouel Mbaïnaïkou dans le cadre d’une journée à Meinier consacrée à l’agriculture et l’alimentation ou encore nouvel épisode de notre podcast « En quête de solutions » sur l’agroécologie en Colombie, le programme est riche.
