En raison du Covid-19, de la crise climatique et des conflits, de plus en plus de personnes souffrent de la faim et de la pauvreté. Malgré cela, le Conseil fédéral entend mettre toujours moins d’argent à disposition des pays du Sud. L’augmentation des dépenses militaires décidée par le Parlement et une interprétation trop stricte du frein à l’endettement incitent le gouvernement à économiser sur la coopération au développement destinée aux pays les plus pauvres.
De 2025 à 2028, au moins 1,5 milliard de francs du budget de la coopération au développement doit être consacré à l’Ukraine. Agir ainsi redéfinit les priorités de la coopération internationale. L’Ukraine a évidemment besoin de notre généreux soutien, mais cela ne doit pas se faire sur le dos des pays du Sud.
Oui aux économies, mais au bon moment. En cette période où les crises se multiplient, le frein à l’endettement doit être assoupli pour que la Suisse puisse rester une actrice humanitaire fiable.
Markus Allemann, directeur de SWISSAID.
#SoyonsSolidairesMaintenant
Il faut désormais davantage de solidarité avec les nombreuses personnes qui vivent dans l’extrême pauvreté et risquent d’être laissées pour compte. La Suisse doit enfin remplir l’objectif de l’ONU qu’elle a soutenu et ainsi consacrer 0,7% de son revenu national brut à la coopération au développement. D’après les objectifs du Conseil fédéral, cette quote-part chute à 0,36%. Une honte!
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