«La vente d’insignes permet d’atteindre plusieurs objectifs prévus dans le programme scolaire», glisse Renate Bach. Cette enseignante participe chaque année à la vente d’insignes avec ses classes de troisième et de quatrième. «Les élèves apprennent à manier les chiffres. En proposant leurs objets sur le terrain, ils s’initient à la gestion de l’argent.» Mais ils en tirent un enseignement bien plus précieux encore: «Pour eux, cette vente est une fantastique manière d’exercer leurs compétences sociales. Ils abordent des personnes et viennent en aide à d’autres dans le besoin.» Voilà pourquoi Renate Bach, arrivée à l’école primaire Rütti à Gstaad en 1982, ne manque pas une édition depuis 41 ans.

«Les enfants voient que, malgré leur jeune âge, ils peuvent déjà agir, ce qui les rend plus forts.» 10% de la recette de la vente des insignes est directement reversée dans la caisse de classe. «Cet argent sert à organiser des escapades d’un jour, comme la visite d’un musée à Berne.» Une motivation supplémentaire pour les enfants.

Renate Bach, enseignante

«Les enfants voient que, malgré leur jeune âge, ils peuvent déjà agir, ce qui les rend plus forts.»

L’enseigante se montre également enthousiaste à l’évocation des insignes: «Ce sont des produits artisanaux fabriqués par les personnes qui participent aux projets de SWISSAID et ça, c’est beau. Leur vente procure davantage de plaisir que s’il s’agissait de boîtes d’allumettes ou de stylos à bille bon marché», dit-elle en souriant.

En novembre 2019, Renate Bach a emmené sa classe découvrir le Palais fédéral. Trois autres classes ayant participé à la vente d’insignes y ont été accueillies par la conseillère fédérale, Simonetta Sommaruga. Une belle récompense de l’engagement des élèves et de leur maîtresse, qui s’investit depuis des décennies avec joie et passion pour les personnes dans le besoin.